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Prévention TMS (troubles musculosquelettiques) chez les policiers

Les policiers sont au service de la population afin d’en garantir la sécurité. Leur profession devient toujours plus pénible sur le terrain ces dernières années. La dégradation de leurs conditions de travail ne fait pas l’ombre d’un doute. Les policiers de terrain sont toujours plus exposés aux facteurs de risque de développer des troubles musculo-squelettiques.

Les troubles musculo-squelettiques, aussi appelées TMS, font référence aux douleurs affectant : les articulations, les muscules, les ligaments et les nerfs.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) font référence aux douleurs liées troubles affectant le squelette osseux et les muscles (ainsi que leur impact négatif sur les autres structures). L’exposition aux facteurs de risque des TMS se situe notamment au niveau :

  • Du port d’équipements encombrants et lourds tels que le ceinturon et le gilet pare-balles.
  • Des vibrations mécaniques transmises par le siège en voiture, à moto ou à cheval dans le cadre de courses-poursuites.
  • Des postures contraignantes au niveau des habitacles et des sièges de véhicules inadaptés aux équipements portés par les agents.
  • Du stress inhérent aux interventions urgentes et périlleuses.

Le disque intervertébral est un élément vulnérable au sein de la colonne vertébrale. Il s’use et s’abime au fur et à mesure des contraintes excessives qu’il subit.

Il est donc important de limiter les surcharges, les mauvaises postures, les efforts excessifs ainsi que les mouvements inadéquats.

Nous ne nourrissons pas la prétention de détenir des solutions miracles, mais nous vous proposons des pistes de prévention applicables au quotidien dans la mesure du possible.

  1. Station debout: Dans le cadre d’une garde statique les points d’appui sollicités et les muscles qui travaillent sont toujours les mêmes. Il est donc judicieux de faire quelques pas, de passer d’un pied à l’autre et d’étirer le dos, de manière à mobiliser les muscles et modifier les points d’appui.
  1. Patrouille en voiture: Vous portez un ceinturon, un gilet pare-balles lorsque vous êtes en intervention et que vous vous déplacez dans un véhicule. Autant d’équipements gênants lorsque vous êtes en position assise. Raison pour laquelle lorsque vous êtes en patrouille, nous vous recommandons de changer régulièrement le réglage du siège, afin de modifier régulièrement votre position et ainsi diminuer le risque de douleurs et d’hématomes.
  1. Les gestes à grandes amplitudes : Certains gestes, certaines positions requièrent une amplitude très importante au niveau des articulations. La répétition de ce type de gestes favorise les TMS. Il est judicieux pour votre santé de garder à l’esprit qu’il est impératif de vous positionner correctement et d’adopter les gestes adéquats (en pliant les jambes par exemple plutôt que de courber le dos).
  1. Les tendons des membres supérieurs : Avoir les bras tendus avec une arme dans les mains lorsque vous vous entraînez dans un stand de tirs peut provoquer des tendinites douloureuses au niveau des membres supérieurs. Faire des pauses et changer de position est indiqué avant que toute douleur ne survienne.
  1. À vélo, à moto ou encore à cheval: le squelette est sollicité et des douleurs peuvent apparaître au niveau du bas du dos, des coudes et des bras. Veillez à vous retrouver dans une posture la moins contraignante possible pour votre corps. Si vous êtes à vélo par exemple, les réglages adéquats de la selle et du guidon (adaptés à votre morphologie) peuvent vous préserver de douleurs au niveau du dos ou des bras.

Si vous êtes agent de police et que vous souffrez de douleurs au niveau du dos, alors nous vous invitons à prendre part à notre enquête en ligne destinée aux policiers en exercice et dont le but est de mesurer l’impact du port du gilet pare-balles et du ceinturon sur la prévalence et la chronicité de la lombalgie chez les policiers.